« La procrastination, c’est comme le tartre sur les dents : tu ne le sens pas au début… mais à force de le laisser s’installer, ça finit par te coûter une couronne »
Vous repoussez, vous remettez, vous tergiversez… et pourtant, vous rêvez d’un quotidien plus fluide, plus aligné, plus efficace. Qui n’a pas vécu ce paradoxe ?
Photo créée avec Adobe Express
La procrastination est bien plus qu'une mauvaise habitude ou un simple manque de volonté, mais avant tout un réflexe humain qui privilégie le confort immédiat à l'action. Même si ce mécanisme finit par brouiller la clarté, peser sur le mental et freiner l'efficacité, vous pouvez sortir de ce cycle.
Comprendre ce qui se joue en interne, identifier les leviers qui soutiennent l’action et comment créer un cadre simple et adapté pour sortir du cycle, c’est ce que nous allons voir ici.
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SOMMAIRE
La procrastination répond à un besoin simple : éviter une émotion difficile (peur de mal faire, incertitude, surcharge mentale). Le soulagement instantané, trouvé dans des tâches faciles ou du divertissement, semble bénéfique sur le moment, mais il entretient une tension croissante : plus on repousse, plus la tâche paraît lourde, et plus l’inconfort augmente.
J’ai partagé sur LinkedIn une analyse de ce mécanisme et quelques chiffres qui illustrent son ampleur : La petite bête qui monte... Ils montrent que ce phénomène est universel, mais qu’il n’en reste pas moins coûteux.
↪︎ Point de vigilance
Comprendre ce mécanisme n’excuse pas tout. Il s’agit de l’observer sans complaisance pour ne pas laisser l’évitement se normaliser.
Procrastiner est loin d'être un acte anodin. C'est un processus énergivore qui :
Les répercussions se font ressentir à tous les niveaux :
Il existe une frontière claire mais souvent négligée entre un report subi et un report choisi.
Le report subi est une réaction émotionnelle : l’évitement domine, la culpabilité suit, et l’on entre dans un cycle qui renforce l’inconfort. On agit alors sous l’influence du moment, non de la vision globale.
Le report choisi est une décision intentionnelle. Reporter pour prioriser une tâche plus stratégique n’est pas procrastiner : c’est gérer son énergie et son agenda.
Cette distinction change profondément la manière d’aborder ses responsabilités. On cesse de subir ses automatismes pour redevenir acteur de ses choix.
Passer de l’un à l’autre change profondément la manière d’aborder ses responsabilités : on cesse de subir ses automatismes pour redevenir maître de ses choix.
↪︎ Point de vigilance
Un report stratégique doit être associé à une nouvelle échéance pour ne pas masquer un échappatoire.
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Face à une tâche exigeante, le cerveau négocie. Le système limbique (émotionnel) réclame le confort immédiat et le cortex préfrontal (rationnel) pense long terme. Ce duel crée une forme de cacophonie interne : « je veux avancer» cohabite avec « je veux souffler ». C’est ce qui explique pourquoi commencer est si difficile.
Les leviers pour débloquer l'action
Pour aider le cortex préfrontal à prendre le dessus, il faut agir sur l'environnement et la structure de la tâche.
C’est le principe de l’intention d’implémentation : définir où, quand et comment commencer.
Exemples :
« À 9h, je m’installe à mon bureau et je travaille pendant 20 minutes sur la première partie de mon dossier »
« Quand j’ouvre ma boîte mail le matin, je traite immédiatement les trois messages les plus importants avant toute autre activité. »
Ces micro-engagements réduisent la négociation interne et rendent l’action plus accessible.
↪︎ Point de vigilance
Quelle que soit la méthode utilisée, il existe toujours des limites ou des objections possibles, car aucun outil n’est universel et chaque situation comporte ses propres contraintes.
La procrastination se nourrit du flou. Clarifier ce que l’on redoute et ce que l’on espère redonne la main sur la suite.
🔍 Exercice utile :
Cet aller-retour mental éclaire l’enjeu réel de la tâche. Il permet d’aborder l’action avec une perspective plus juste et moins paralysante.
↪︎ Point de vigilance
L’exercice n’a de valeur que s’il mène à une action concrète, même minime.
La procrastination n’est ni une fatalité ni un échec personnel. C’est souvent le signe d’un décalage momentané entre ce que l’on souhaite et ce que l’on est prêt à affronter sur l’instant.
Trois piliers permettent de retrouver une dynamique durable :
Ensemble, les trois éléments donnent une direction, un soutien concret et une continuité à l’action.
Chaque petit engagement renforce ces trois piliers et libère de l’espace mental autant que de l’énergie.
C’est ainsi que l’on avance, pas à pas, mais certainement.
💙 “ Dans un an, vous souhaiteriez peut-être avoir commencé aujourd’hui .”
Karen Lamb
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